Donald Trump en meeting à Charlotte (Caroline du nord), le 14 octobre. | BRIAN BLANVO/ AFP

  • Le fait du jour

Deux nouvelles femmes ont accusé vendredi 14 octobre le candidat républicain à l’élection présidentielle, Donald Trump, de les avoir embrassées ou touchées sans leur consentement. Il s’agit d’une ancienne participante de son émission « The Apprentice », Summer Zervos, et d’un ancien mannequin, Kristin Anderson. M. Trump a dénoncé des « mensonges » ainsi qu’une collusion des médias et de l’équipe de son adversaire démocrate Hillary Clinton. « Toute cette élection est truquée. Ces mensonges répandus par les médias sans preuve sont en train d’empoisonner l’esprit de l’électorat », a-t-il dit. « Avant la fin de la journée, des preuves seront rendues publiques pour remettre en cause ces allégations », avait promis Mike Pence, le colistier de Donald Trump, sur les chaînes Fox News et CBS, en début de matinée. Mais, la journée s’est écoulée sans que l’équipe de campagne du milliardaire ne publie la moindre information. Neuf femmes ont mis en cause le comportement de M. Trump depuis le 12 octobre.

  • La vidéo du jour

Le candidat républicain a répliqué aux accusations d’attouchements sexuels il y a une trentaine d’années avancés par une femme de 74 ans, Jessica Leeds, dont le New York Times a publié le témoignage, le 12 octobre, en assurant qu’elle ne serait pas « son premier choix », dans une allusion à son physique.

  • La citation du jour

« C’est la démocratie qui est en jeu »

Le président Barack Obama, en campagne dans l’Ohio pour la candidate démocrate à l’élection présidentielle, Hillary Clinton, a tenté de mobiliser les électeurs en dramatisant l’enjeu du scrutin du 8 novembre. M. Obama a également moqué les accusations du candidat républicain, Donald Trump, selon lequel la démocratie américaine est « truquée » en jugeant qu’il « conteste l’arbitre avant même que le match ait débuté ».

  • Le sondage du jour

Affaires Trump: la crise de foi de la droite religieuse
Réponses à la question: "indépendamment de votre vote, qui va remporter selon vous la présidentielle?"

La diffusion d’une vidéo de 2005 dans laquelle le candidat républicain à l’élection présidentielle, Donald Trump, multipliait les propos obscènes visant les femmes pèse sur la confiance de la droite religieuse américaine. Cette dernière, qui soutient presque unanimement M. Trump, ne considère plus qu’il peut l’emporter selon le baromètre de la chaîne Fox News. Une majorité absolue de conservateurs religieux croyait possible une victoire du magnat de l’immobilier il y a une semaine.

  • Le tweet du jour

John Podesta, le président de l’équipe de campagne de la candidate démocrate, Hillary Clinton, a publié vendredi 14 octobre un message ironique à l’attention du fondateur du site WikiLeaks, Julian Arrange. M. Podesta, qui est dans le privé un cuisinier émérite, estime que le risotto au homard qu’il a préparé dans le cadre d’un événement de campagne est sans doute meilleur que la nourriture servie à l’ambassade de l’Equateur à Londres, où vit retranché M. Assange poursuivi par la justice suédoise pour des accusations d’agression sexuelle. Parmi les courriers électroniques dérobés dans la boîte de M. Podesta et publiés depuis une semaine par WikiLeaks figure une recette de risotto.

  • Le chiffre du jour

5 000 dollars

L’animateur du site complotiste Infowars, Alex Jones, qui soutient le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump, a promis depuis le 30 septembre la somme de 5 000 dollars à toute personne capable de crier lors d’un meeting démocrate « Clinton est un violeur », en référence à l’ancien président. Vendredi dans l’Ohio, le président Barack Obama a répondu par l’ironie à des perturbateurs : « Frappez plutôt à d’autres portes faites pour vous. Vous dépenserez mieux votre temps. A moins que vous ne soyez payé pour être ici. Dans ce cas, c’est vrai, chacun doit gagner son pain. »

  • La photo du jour

Barack Obama a tenu un meeting de soutien à Hillary Clinton à Cleveland (Ohio) le 14 octobre. | JIM WATSON / AFP

  • A suivre

Le Parti démocrate tente d’utiliser la controverse liée au comportement du candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, vis-à-vis des femmes en associant dans des publicités les candidats du Grand Old Party en situation difficile avec le milliardaire. Parmi les cibles figure la sénatrice sortante du New Hampshire, Kelly Ayotte, qui avait assuré il y a deux semaines que M. Trump était un modèle pour les enfants, avant de se rétracter.

Political Calculation
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