Le candidat républicain Donald Trump, à Gettysburg (Pennsylvanie). | MANDEL NGAN / AFP

Le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine Donald Trump a dévoilé samedi 22 octobre les premières mesures qu’il prendrait en cas de victoire le 8 novembre, alors que les deux candidats enchaînent les rassemblements dans les Etats les plus importants du scrutin pour convaincre les électeurs indécis.

« Voici mon plan d’action sur 100 jours pour rendre sa grandeur à l’Amérique. C’est un contrat entre Donald J. Trump et les électeurs américains et ça commence par ramener honnêteté et responsabilité à Washington », a-t-il lancé au cours d’un meeting à Gettysburg, en Pennsylvanie.

Le magnat de l’immobilier a notamment promis de créer 25 millions d’emplois en dix ans, et de réduire les impôts. Pour renouveler la classe politique, le républicain de 70 ans voudrait commencer par instaurer une limite du nombre de mandats pour les élus du Congrès.

« Nous allons assainir le marais qu’est Washington et le remplacer par un nouveau gouvernement, du peuple, par le peuple et pour le peuple », a-t-il lancé en reprenant les mots qu’Abraham Lincoln avait prononcé dans un de ses plus fameux discours prononcé en 1863 à Gettysburgh.

L’abolition de la réforme de santé « Obamacare »

Il a également promis de renégocier le traité de libre-échange nord-américain (Nafta), et de faire sortir les États-Unis du Partenariat transpacifique (TPP). Il veut redévelopper la production d’énergies fossiles et annuler des milliards de dollars de paiements prévus aux Nations unies dans le cadre des programmes pour lutter contre le changement climatique.

Donald Trump souhaite instaurer des « contrôles extrêmes » aux frontières et bien sûr n’a pas oublié le mur à la frontière avec le Mexique. Il abolira la loi santé « Obamacare » mise en place par l’actuel président, prévoit 1 000 milliards de dollars de dépenses d’infrastructures dans les 10 prochaines années, veut simplifier le code des impôts, faire baisser les taxes pour la classe moyenne de 35 % et rendre les frais universitaires plus abordables.

Réagissant à certaines informations publiées samedi dans le New York Times  et le Wall Street Journal, Donald Trump a indiqué qu’il s’opposerait au rachat du groupe de cinéma et de médias Time Warner (propriétaire de CNN) par l’opérateur télécoms AT&T, dénonçant une trop grande concentration des médias. Dans la foulée, il a assuré qu’il souhaitait « casser » l’acquisition par le câblo-opérateur Comcast de la société de médias NBC Universal, qui remonte à 2013.

Il s’est une fois de plus estimé victime des médias qu’il accuse de couvrir la campagne de façon partisane en favorisant la candidate démocrate Hillary Clinton. Réagissant aux multiples accusations d’agressions sexuelles exprimées à son encontre, il a promis de poursuivre en justice un certain nombre de femmes qui l’ont accusé, les qualifiant de « menteuses ».