Romain Grosjean, pilote français de l’écurie Haas. | CLIVE MASON / AFP

Le Grand Prix d’Austin, 18e course d’une saison qui en compte 21, ouvre, dimanche 23 octobre, la tournée américaine du championnat du monde de formule 1 (F1), avant les rendez-vous de Mexico (6 novembre) et d’Interlagos, au Brésil (13 novembre). L’heure espérée par de nombreux acteurs locaux d’un retour sur investissement, alors qu’ils ne ménagent ni leur temps ni leur argent pour faire exister la discipline reine de la compétition automobile au côté des populaires Nascar et IndyCar.

Ce Grand Prix, avec ses 5,5 kilomètres jalonnés de vingt courbes et son dénivelé au départ, parachève en effet une année placée sous le signe de la bannière étoilée. En septembre, le groupe média américain Liberty Media a pris le contrôle, pour 4,4 milliards de dollars, de Formula One, la structure qui gère les compétitions automobiles de F1.

A Bernie Ecclestone, l’octogénaire buriné aux cheveux blancs, a ainsi succédé un nouveau visage, à la moustache en guidon, celui de Chase Carey, jusqu’alors vice-président de 21st Century Fox.

Ecurie américaine

Parallèlement, un autre Américain prend de plus en plus d’importance en F1 : Gene Haas. A l’été 2015, d’aucuns étaient dubitatifs lorsque ce dernier, patron d’une entreprise de machines-outils, a annoncé le retour pour la première fois depuis trente ans d’une écurie américaine en formule 1. Douze mois plus tard, emmenée par Günther Steiner, directeur de Haas F1, la jeune écurie est classée huitième, juste devant l’autre nouvelle venue, Renault F1.

Au classement des pilotes, le Français Romain Grosjean (dont c’est la première saison chez Haas F1) se positionne en milieu de tableau, avec une meilleure cinquième place acquise à Bahreïn, devant le Mexicain Esteban Gutiérrez, vingt-deuxième au classement général.

Mais le tableau de la F1 des Etats-Unis ne sera complet que lorsqu’un pilote américain prendra la suite de Mario Andretti, un Italien naturalisé américain en 1964, qui a remporté plusieurs Grands Prix (12 en F1 entre 1971 et 1978), les 500 Miles d’Indianapolis et les 500 Miles de Daytona.

Austin, le tracé aux 20 virages. | FIA