Le président du Parti populaire (PP, droite) et chef du gouvernement espagnol par intérim, Mariano Rajoy, le 21 octobre 2016. | EMMANUEL DUNAND / AFP

L’horizon s’éclairci pour le président du Parti populaire (PP, droite) et chef du gouvernement espagnol par intérim, Mariano Rajoy. Après dix mois de blocage politique, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) a décidé, dimanche 23 octobre, à l’occasion d’un comité fédéral, de s’abstenir lors du prochain débat d’investiture pour permettre au PP de gouverner.

Une logique de « moindre mal » défendue par le président de la commission exécutive provisoire qui a pris les rênes du parti, Javier Fernandez. Le PSOE est certes encore divisé entre ceux qui veulent maintenir le non à Mariano Rajoy coûte que coûte et ceux qui préfèrent le laisser gouverner pour éviter de nouvelles et périlleuses élections.

Mais les défenseurs de l’abstention, qui avaient obtenu début octobre la tête de l’ancien secrétaire général Pedro Sanchez, ont finalement eu le dernier mot. Les 24 et 25 octobre, le roi Felipe VI convoquera les chefs de file des différents partis pour les sonder sur la possible tenue d’un nouveau débat d’investiture. M. Rajoy sera alors reconduit à la tête du gouvernement espagnol.