A l’occasion d’une visite à la soirée d’inauguration, mercredi 26 octobre, de la Paris Games Week, le Salon du jeu vidéo qui se tient jusqu’au 31 au parc des expositions de la porte de Versailles, la ministre de la culture Audrey Azoulay a annoncé le renfort du dispositif d’aide au secteur, et notamment la création d’un fonds d’aide à l’écriture. L’enveloppe, de 100 000 euros, sera attribuée à de jeunes créateurs en fonction de critères définis par une commission au sein du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).

« Ce qui est important, c’est qu’il y a dans le jeu vidéo une dimension créative et narrative, et c’est notre rôle de l’aider », a déclaré Mme Azoulay, qui a par ailleurs affirmé son souhait de voir le jeu vidéo davantage reconnu. « Les regards évoluent, comme cela a été le cas pour la BD, car l’offre évolue, c’est ainsi que le jeu vidéo obtiendra sa reconnaissance. »

La ministre a par ailleurs annoncé sa volonté de demander à la Commission européenne le déplafonnement des aides à la production, afin de « passer à la vitesse supérieure » en permettant d’aider de manière plus importante les créations à gros budget. Ubisoft, longtemps accusé d’exiler ses salariés au Canada, a notamment lancé le développement de deux superproductions en France, le jeu d’action Ghost Recon Wildlands à Paris et le jeu de sports extrêmes Steep à Annecy.