Le démantèlement de la « jungle » de Calais se poursuit alors qu’il reste près d’un millier de migrants et de réfugiés dans le camp, mercredi 26 octobre. | PHILIPPE HUGUEN / AFP

Les évacuations des migrants se poursuivent dans la « jungle » de Calais, au troisième jour du début des opérations. La préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, a annoncé mercredi 26 octobre qu’il ne reste plus que « mille personnes » dans le camp. Selon les derniers recensements, il y en avait entre 6 500 et 8 000 ces dernières semaines.

Dans la « jungle », les équipes de maraudeurs de la préfecture entraient dans des cabanes pour convaincre les migrants et les réfugiés de se joindre aux autres candidats au départ vers l’un des centres d’accueil et d’orientation (CAO), disséminés sur le territoire.

Mardi soir, plus de 4 000 personnes avaient été « mises à l’abri », selon le gouvernement. En deux jours, plus de 3 200 majeurs ont ainsi été accueillis dans un CAO et 772 mineurs ont été orientés vers le centre d’accueil provisoire installé dans le campement.

Le démantèlement du camp se poursuit

Selon l’envoyée spéciale du Monde à Calais, l’association l’Auberge des migrants a annoncé que les premiers campements ont été installés dans la région par des migrants qui souhaitent toujours se rendre en Grande-Bretagne.

En parallèle, le démantèlement du camp se poursuit. Mercredi matin, dans un épais brouillard, six pelleteuses ramassaient les débris de cabanes laissées vides que leur apportaient des employés, sous le regard de quelques migrants.

Le déblaiement de la « jungle » de Calais a commencé
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