L’auteure Adélaïde de Clermont-Tonnerre, à Paris, le 19 octobre 2016. | JOEL SAGET/AFP

Adélaïde de Clermont-Tonnerre a remporté, jeudi 27 octobre, le Grand Prix du roman de l’Académie française pour son second roman, Le Dernier des nôtres, publié chez Grasset.

Adélaïde de Clermont-Tonnerre a été choisie au premier tour par onze voix, contre cinq attribuées à Benoît Duteurtre pour Livre pour adultes (Gallimard) et trois à Sylvain Prudhomme pour Légende (Gallimard).

Après un début de carrière dans la finance, Adélaïde de Clermont-Tonnerre, 40 ans, s’est orientée vers le journalisme. Elle est aujourd’hui directrice de la rédaction de l’hebdomadaire Point de vue.

Elle reçut cinq prix pour son premier roman, Fourrure, publié en 2010 (Stock). Elle fut également finaliste du prix Goncourt du premier roman et figurait sur la liste d’été du prix Renaudot.

L’art des rebondissements

En près de cinq cents pages, Le Dernier des nôtres raconte l’histoire d’un jeune ambitieux qui tombe amoureux de la fille d’un milliardaire à New York à la fin des années 1960. L’ouvrage possède tous les ingrédients du « roman populaire », avec de multiples rebondissements.

Changement de lieux, changement de temps... Dès le deuxième chapitre, le lecteur quitte Manhattan pour se retrouver au milieu des ruines de Dresde après les terribles bombardements de février 1945. Au fur et à mesure, l’intrigue passe de la leçon d’histoire au thriller, mais, « roman populaire » oblige, le lecteur sent que tout cela finira bien.