Donald Tusk, président du Conseil européen, lors d’un débat au Parlement européen, à Strasbourg, le 26 octobre. | FREDERICK FLORIN / AFP

Le Conseil européen a approuvé jeudi 27 octobre des sanctions supplémentaires contre dix hauts responsables du régime syrien de Bachar Al-Assad. Il les accuse de prendre part à « la répression violente exercée contre la population civile ».

Il s’agit notamment de « haut gradés militaires et de personnalités de premier plan liées au régime », précise le conseil de l’Union européenne (UE), qui représente les gouvernements des Vingt-Huit. Leurs identités seront publiées vendredi au Journal officiel de l’UE.

Cette liste porte à 217 le nombre de responsables syriens soumis à « une interdiction de pénétrer sur le territoire de l’UE et à un gel de leurs avoirs » jusqu’au 1er juin 2017.

Restrictions sur exportations de technologies

Ces sanctions dites « individuelles » s’ajoutent à de lourdes sanctions économiques elles aussi en vigueur jusqu’au 1er juin : embargo pétrolier, restrictions sur des investissements ou sur les exportations de technologies susceptibles d’être utilisées dans le conflit, gel des avoirs détenus par la banque centrale syrienne dans l’UE, etc.

Il y a dix jours, les ministres des affaires étrangères de l’UE ont approuvé ce principe de nouvelles mesures restrictives. Ils souhaitaient alors que soit établie une nouvelle liste « des individus et des entités » qui soutiennent le régime de Bachar Al-Assad.

Ce jour-là, les Vingt-Huit ont qualifié de « crimes de guerre » les bombardements intensifs menés depuis trois semaines par les aviations syrienne et russe sur les quartiers rebelles d’Alep, sans toutefois étendre à de hauts responsables russes leur souhait de nouvelles sanctions.