Les joueurs du PSG, Edinson Cavani et Hatem Ben Arfa, se félicitent de leur victoire. | FRANCOIS LO PRESTI / AFP

Cinq jours après une piètre performance lors du Clasico, le Paris SG s’est relancé en s’imposant à Lille (1-0) mais sans convaincre dans le jeu, vendredi 28 octobre, en ouverture de la 11e journée de Ligue 1.

C’est Edinson Cavani, jusque-là très maladroit, qui a offert à l’heure de jeu une victoire précieuse au PSG et soulagé son entraîneur Unai Emery, sous le feu des critiques après un début de saison en demi-teinte, à l’image de leur prestation face à l’OM dimanche.

Trouvé dans la surface par Angel Di Maria, l’Uruguayen a enchaîné un contrôle orienté de la poitrine et une frappe puissante sous la barre de Vincent Enyeama pour marquer son dixième but de la saison en championnat.

A quatre jours d’un déplacement important chez les Suisses de Bâle en Ligue des champions, le quadruple champion de France en titre ne s’est pas vraiment rassuré. « C’était un match difficile face à un adversaire qui a beaucoup et bien défendu. C’était important de gagner pour reprendre la deuxième place du championnat et aussi pour la confiance individuelle et collective », a estimé le technicien espagnol du PSG.

La septième défaite de la saison du LOSC

Paris, qui reprend provisoirement la deuxième place du classement avec 23 points, à trois longueurs du leader niçois, a de nouveau peiné offensivement face à un adversaire valeureux qui n’a pas ménagé ses efforts pour contrecarrer le jeu de l’armada parisienne.

Lille, qui a concédé sa septième défaite de la saison, la troisième à domicile, reste à la 16e place (10 points) mais pourrait rebasculer dans la zone rouge samedi puisqu’il ne devance Caen et Montpellier qu’à la différence de buts.

« On n’a pas été ridicule, loin de là. L’état d’esprit a été exemplaire, on a fait beaucoup de bonnes choses. Il nous a manqué de la profondeur, de la percussion balle au pied », a regretté Frédéric Antonetti, l’entraîneur des Dogues.

Le pressing haut imposé d’entrée par les Nordistes a considérablement gêné les Parisiens en début de rencontre. Mais le rouleau compresseur parisien s’est adapté et a rapidement pris le dessus.

La remarquable défense d’Enyeama

Il fallait un grand Vincent Enyeama, auteur de sa meilleure prestation de la saison, pour empêcher Paris d’ouvrir le score en première période. Le Nigérian repoussait d’abord un tir d’Angel Di Maria, qui avait été lancé dans le dos de la défense, puis bloquait en deux temps une tentative d’Edinson Cavani. Le portier du Losc était encore décisif quelques minutes plus tard, en repoussant une nouvelle frappe puissante de Di Maria.

Dans la foulée, l’Argentin, à la peine depuis le début de saison, butait une nouvelle fois sur Enyeama, mais marquait après avoir bénéficié d’un contre favorable. Toutefois, sur indication de son assistant, l’arbitre refusait le but pour une main peu évidente.

Et quand le gardien lillois ne faisait pas de miracles, c’est Cavani qui étalait sa maladresse. Après un bon travail de Lucas, Di Maria décalait le « Matador », qui tirait dans les nuages alors qu’il était en position idéale. Il remettait ça à la 59e minute: après un tir de Matuidi contré in extremis par Civelli, l’Uruguayen envoyait un missile au-dessus de la transversale alors qu’il était encore une fois bien positionné.

La troisième grosse occasion était finalement la bonne pour le meilleur buteur de L1. Après un ballon bêtement perdu par Palmieri, le ballon naviguait aux abords de la surface lilloise et Di Maria réalisait un centre parfait pour Cavani, qui fusillait un Enyeama impuissant.