Des policiers marseillais rassemblés sur le Vieux-Port, le 29 octobre 2016. | BORIS HORVAT / AFP

L’homme abattu par des policiers à Échirolles (Isère) dans la soirée du vendredi 28 octobre est mort à la suite d’un tir mortel sur les trois qui l’ont atteint, d’après les résultats de l’autopsie réalisée lundi, a indiqué le parquet de Grenoble à l’Agence France-Presse (AFP).

« Trois tirs l’ont atteint au tronc sur les cinq coups tirés. Un tir a été mortel. Il est entré par la clavicule gauche et a touché l’aorte » de cet homme de 51 ans, a précisé le parquet.

Vendredi soir, cinq fonctionnaires de la sécurité publique sont intervenus pour un différend de voisinage dans un quartier pavillonnaire de cette ville de l’agglomération grenobloise. Ils ont ouvert le feu sur un homme, apparemment en état d’ivresse, qui les avait d’abord menacés avec une machette avant de sortir une arme de derrière son dos. Les fonctionnaires invoquent la thèse de la légitime défense.

Prélèvements sanguins

L’arme brandie par le quinquagénaire devant les policiers a été retrouvée, et il s’agit d’un pistolet d’alarme. Placés en garde à vue vendredi soir, les cinq policiers ont été relâchés samedi en début d’après-midi.

Mais le procureur de Grenoble a saisi l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) et la police judiciaire.

Des prélèvements sanguins ont aussi été faits pour mener des expertises toxicologique et alcoolémique. Tout comme pour les expertises balistiques, les résultats sont attendus dans « un délai relativement court », a-t-on précisé de même source.