Les migrants se reveillent brusquement sous la rhumeur d'une expulsion à Stalingrad, le 2 novembre. | Rose Lecat pour "Le Monde"

L’opération destinée à démanteler le campement de fortune situé dans le nord-est de la capitale a commencé dans le calme, vendredi 4 novembre au petit matin. Près de 3 000 personnes s’étaient installées sur les trottoirs de ce quartier, entre les stations de métro Jaurès et Stalingrad.

Plusieurs centaines d’hommes étaient regroupés peu avant 6 heures, leur sac à la main, derrière un cordon de gendarmes, quai de Jemmapes, dans une partie du camp abritant des Afghans. Des bus devaient ensuite les emmener dans la matinée vers des centres d’hébergement en Ile-de-France. Selon le préfet de Paris Jean-François Carenco, 82 autocars ont été affrétés.

La porte-parole de la préfecture de police a annoncé dans la matinée l’évacuation « d’au moins 2 500 migrants » dans la journée. Six cents policiers ont été déployés, ont précisé les autorités.

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