Le Canadien Milos Raonic a éliminé Jo-Wilfried Tsonga en quarts de finale, à Paris. | FRANCK FIFE / AFP

Jo-Wilfried Tsonga a trouvé plus fort que lui au service, vendredi 4 novembre au Masters 1000 de Paris-Bercy. Le Canadien Milos Raonic l’a éliminé en quart de finale en deux sets 6-2, 7-6 (7/4) à coups de premières balles frappées à plus de 220 km/h.

Avec cette défaite, Tsonga, dernier Français en lice, abandonne tout espoir de participer au Masters de Londres, à partir du 13 novembre. Il lui fallait pour cela remporter le tournoi. C’est Raonic qui aura l’honneur d’être le dernier adversaire d’Andy Murray sur la route de la première place mondiale, samedi en demi-finale.

En quart, le décor a été rapidement planté. Raonic a breaké d’entrée, puis dès son premier jeu de service, le grand Canadien (1,96 m) a frappé trois missiles à 228, 225 et 225 km/h. Il allait continuer tout le match.

« Je me fais breaker d’entrée. Ca m’a mis un petit coup au moral. Au second, j’ai eu des occasions, mais j’ai été un peu timide sur les retours. Il a fait son match. Au service, il n’était pas facile à prendre », a reconnu Jo-Wilfried Tsonga.

Une troisième défaite d’affilée face à Raonic

Si le nombre d’aces de Raonic n’a pas été énorme (9), cette arme lui a permis de se retrouver un nombre incalculable de fois en position de terminer l’échange en deux coups ou trois coups de raquette.

Jo-Wilfried Tsonga termine l’année sans titre. | MIGUEL MEDINA / AFP

Tsonga a semblé un peu émoussé par rapport au match de la veille contre le Japonais Kei Nishikori. Il s’en était sorti en trois sets après avoir sauvé deux balles de match. Moins agressif, il n’a jamais réussi à breaker (deux occasions seulement).

Raonic, 5e mondial, finaliste cette année à Wimbledon, avait déjà battu le Manceau en deux sets en mai au tournoi de Madrid. C’est sa troisième victoire d’affilée sur Tsonga.

Le Français, 13e mondial, termine l’année sans titre, pour la première fois depuis 2010. « Ça a été une saison compliquée avec beaucoup de blessures. C’était difficile d’être très motivé parce que j’avais souvent mal », a-t-il expliqué.