Un militaire français est mort dans la nuit, après avoir été blessé vendredi 4 novembre dans l’après-midi dans le nord du Mali lors de l’explosion d’une mine au passage de son véhicule blindé, a annoncé samedi l’Elysée. Le président François Hollande a exprimé dans un communiqué son « émotion » et « salué le sacrifice » de ce soldat, un sous-officier du 515e régiment du train de la Braconne.

François Hollande « exprime sa confiance et sa fierté aux soldats des forces françaises qui apportent leur soutien à l’armée malienne et à la mission des Nations Unies pour la mise en oeuvre de l’accord de paix au Mali et la réduction des groupes armés terroristes dont la menace pèse sur l’ensemble du Sahel », ajoute l’Elysée.

Intervention militaire internationale

Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes, qui en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée à l’initiative de la France en janvier 2013. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, impliquant des troupes de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma, déployées depuis juillet 2013).

La force de la Minusma compte près de 11 700 militaires et policiers, selon les effectifs à la mi-décembre 2015. La force française « Barkhane », dont l’objet est la stabilité dans le Sahel et la lutte contre le terrorisme, mobilise quant à elle 3 500 hommes déployés dans cinq pays (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).