Les policiers manifestent depuis près d’un mois pour dénoncer notamment leurs conditions de travail. | PATRICK KOVARIK / AFP

Un mois jour pour jour après l’attaque au cocktail Molotov qui a grièvement blessé deux policiers à Viry-Châtillon (Essonne), des centaines de fonctionnaires se sont rassemblées mardi 8 novembre dans la soirée, sur les lieux de l’attaque. Ils se sont également réunis devant la mairie de la ville « dans le silence et la dignité » en réaffirmant leur refus de toute « tentative de récupération et de division », selon le mot d’ordre des organisateurs.

Comme lors des dernières manifestations qui ont eu lieu sur le territoire ces dernières semaines, certains sont venus avec des cibles placardées dans le dos ou la bouche bâillonnée, signalant le devoir de réserve qui leur est imposé.

Une enveloppe de 250 millions d’euros

En dépit de l’annonce d’une enveloppe de 250 millions d’euros par le gouvernement, les policiers engagés dans une contestation hors de tout cadre syndical estiment ne pas avoir été entendus et revendiquent désormais une « mobilisation historique ».

Ils réclament notamment plus de moyens, des conditions de travail plus dignes ou encore une extension de la légitime défense. Dénonçant l’inefficacité des syndicats de police, les fonctionnaires ont créé une association chargée de porter leurs revendications.