Le premier ministre australien, Malcolm Turnbull, lors d’un entretien téléphonique avec le nouveau président élu des Etats-Unis, Donald Trump, le 10 novembre. | HO / AFP

L’Australie a ratifié jeudi 10 novembre l’accord de Paris contre le réchauffement climatique. Moins d’un an après son adoption dans la capitale française par 195 pays, le premier traité mondial pour éviter un emballement des dérèglements climatiques est entré en vigueur vendredi 4 novembre. Sa ratification par l’Australie avait été différée du fait des élections de juillet.

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Dans un communiqué, le premier ministre, Malcolm Turnbull, a estimé que cet entérinement « confirme l’objectif ambitieux et responsable [de son pays] qui est de réduire en 2030 ses émissions de 26 à 28 % en dessous de leur niveau de 2005 ».

« Nous sommes en course pour atteindre nos objectifs pour 2020 et sommes engagés par l’accord sur ceux de 2030. »

Le texte est également signé des ministres des affaires étrangères et de l’environnement, Julie Bishop et Josh Frydenberg, en partance pour la 22e conférence climat de l’ONU de Marrakech (COP22), où se discutera la mise en œuvre de l’accord de Paris.

Tenir les engagements

Du fait de sa population relativement faible eu égard à la taille de son territoire – 24 millions d’habitants – et de sa très forte dépendance au charbon, l’Australie est un des pires émetteurs per capita de gaz à effet de serre.

Plusieurs ONG de défense de l’environnement ont salué cette ratification, en demandant toutefois à Canberra de la traduire par des actes.

« L’Australie ne peut continuer à approuver de nouveaux projets dans les énergies fossiles et tenir les engagements qu’elle a pris », a estimé dans un communiqué Shani Tager, de Greenpeace.

« La première mesure de l’Australie, premier pays exportateur charbon, l’énergie fossile la plus dangereuse, pour tenir ses engagements est d’interdire les nouvelles mines de charbon. »

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