Avec les attentats du 13 novembre 2015, le terme « stress post-traumatique »  est devenu récurrent dans les discussions, dans les médias. Le soir des attentats, de nombreux psychologues étaient sollicités pour minimiser les effets de ce traumatisme chez les victimes. Et, des mois plus tard, certaines personnes en souffrent encore. S’il y a sans conteste un avant et un après-13 novembre pour les victimes et la société française, il en est de même pour la psychologie en France. Entretien avec Marion Fareng, psychologue à l’Institut de victimologie, et Francis Eustache, neuropsychologue impliqué dans le programme de recherche « 13 novembre ».