Gouvernement et opposition vénézuéliens ont prévu de se retrouver samedi 12 novembre après une reprise fragile des négociations la veille. Les deux parties devaient se revoir à Caracas, après « des avancées sur des points centraux » conclues vendredi, selon Ernesto Samper, ancien président colombien et désormais secrétaire général de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR), l’un des témoins présents pour aider au bon déroulement de ces négociations relancées sous les auspices du Vatican.

D’autres grands témoins comme l’ancien chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero ou l’ex-président dominicain Leonel Fernandez participent aux réunions destinées à trouver une solution à la crise politique que traverse le pays.

« J’ai fait tout ce qui était possible et impossible pour que débute ce dialogue de paix avec la droite, et je suis disposé à continuer, mais sans ultimatum, sans bravade », a averti vendredi le président Nicolas Maduro, quelques heures avant la rencontre.

Surfant sur le mécontentement populaire dans ce pays pétrolier qui a sombré économiquement avec la chute des cours du brut, l’opposition, forte de sa victoire aux élections législatives fin 2015, réclame ou un référendum pour révoquer M. Maduro d’ici fin 2016, ou des élections anticipées au premier trimestre 2017.