Les canards d’une ferme de Kaufbeuren en Bavière (Allemagne), le 21 décembre 2014. | KARL-JOSEF HILDENBRAND / AFP

Après la découverte de cas d’influenza aviaire « hautement pathogènes » dans des pays voisins, le risque de grippe aviaire a été réévalué de « négligeable » à « élevé » dans certaines régions de France, selon un arrêté publié jeudi 17 novembre.

Cette mesure « fait suite à la découverte de plusieurs cas d’influenza aviaire hautement pathogène de sous-type H5N8 dans l’avifaune et sur des volailles d’élevages commerciaux en Allemagne, en Suisse et dans d’autres pays de l’Union européenne », précise l’arrêté.

Le risque vient des oiseaux migrateurs

Sur l’ensemble du territoire, le risque est relevé de « négligeable » à « modéré ». Mais il passe à « élevé » dans des zones humides dans lesquelles se concentre la faune sauvage et qui peuvent être autant de points d’arrêt sur la route des oiseaux migrateurs. Les cas détectés récemment dans les pays voisins touchent en effet plus particulièrement les oiseaux migrateurs.

Par conséquent, des mesures de biosécurité et notamment de confinement sont mises en place dans des zones comme les bandes côtières, ou des estuaires comme ceux de la Gironde et de la Seine, pour les élevages commerciaux de volailles, sauf dérogation, selon cette source.

Si cet épisode n’a aucun lien avec l’épizootie rencontrée dans le Sud-Ouest début 2016 et si la vigilance est de mise dans l’ensemble des élevages de volaille, il intervient néanmoins deux mois à peine après la fin du confinement des oies et des canards qui avait été mis en place dans 17 départements, un signe qui semblait signifier la fin imminente de la crise qui avait touché les professionnels du foie gras.