Le lanceur européen Ariane 5 a décollé jeudi 17 novembre de Kourou, en Guyane française, avec à son bord quatre nouveaux satellites pour le système européen de navigation Galileo, qui pourrait devenir opérationnel avant la fin de l’année.

Projet emblématique de la Commission européenne, le système de navigation Galileo vise à réduire la dépendance de l’Europe à l’égard du GPS américain, tout en améliorant les services rendus aux utilisateurs grâce à une très grande précision et à la datation du signal.

Pour ce lancement, la fusée Ariane 5 a dû être spécialement adaptée, car la mission est particulière. Contrairement aux satellites de télécommunications, qui sont équipés de systèmes de propulsion leur permettant de fournir une partie de l’énergie nécessaire à leur mise en orbite, les satellites de géolocalisation Galileo doivent être transportés quasiment jusqu’à leur orbite finale, à 22 900 km d’altitude.

Si tout se passe bien, dix-huit satellites de la « constellation » Galileo seront désormais en orbite avec ces quatre nouveaux. Au total, Galileo devrait être composé d’une trentaine de satellites en 2020.