Les complications sont survenues « chez quatre patients adultes atteints de lymphome au CHU de Nantes entre le 10 et le 13 novembre » et « trois d’entre eux sont décédés le 10, le 12 et le 13 novembre ». « Le quatrième patient est toujours hospitalisé au CHU de Nantes ». | GEORGES GOBET / AFP

La ministre de la santé, Marisol Touraine, a saisi l’Inspection générale des affaires sociales (Igass) après la mort suspecte de trois patients en chimiothérapie au CHU de Nantes, à la suite de « complications graves » présentées par quatre malades traités par chimiothérapie, a annoncé jeudi 17 novembre le ministère dans un communiqué.

L’Inspection, « saisie en raison de la succession de ces cas », doit déterminer « les causes exactes de ces complications graves, ainsi que sur l’organisation, les moyens et les conditions de réalisation des chimiothérapies ». « A ce stade, l’origine des complications n’est pas établie », ajoute le communiqué. Les premières conclusions sont attendues « sous sept jours », précise le ministère.

Un quatrième patient toujours hospitalisé

Les complications sont survenues « chez quatre patients adultes atteints de lymphome au CHU de Nantes entre le 10 et le 13 novembre » et « trois d’entre eux sont décédés le 10, le 12 et le 13 novembre ». « Le quatrième patient est toujours hospitalisé au CHU de Nantes ».

Les quatre patients, qui suivaient une cure de chimiothérapie intensive avec autogreffe, ont reçu un traitement « comprenant le médicament cyclosphosphamide en remplacement du médicament melphalan », précise dans un communiqué le ministère.