En déplacement à Athènes, Barack Obama a appelé à un « changement de cap » dans la mondialisation.

Dans un discours truffé de références à ce que la Grèce « a donné à l’humanité au cours des âges », le président américain n’a jamais nommé Donald Trump, qui lui succédera le 20 janvier à la Maison Blanche, mais il a multiplié les références et les piques indirectes à ce dernier.

Insistant sur la frustration que pouvait générer le fait de voir « des élites (…) vivre selon des règles différentes, ne pas payer d’impôts, accumuler les richesses », il a souligné combien ces contrastes s’étalaient désormais en pleine lumière. L’augmentation des disparités sociales, associée à une meilleure prise de conscience de leur existence même, est « un mélange explosif », a-t-il mis en garde, exhortant à s’assurer que les bénéfices de la mondialisation « soient partagés plus largement et par plus de monde ».

Réaffirmant sa foi dans une combinaison de démocratie, droits de l’homme et économie de marché, le président américain a reconnu que l’exercice démocratique, « comme toute affaire humaine » était imparfait, parfois « lent, frustrant, confus ».