Le ministre des affaires étrangères marocain et président de la COP22, Salaheddine Mezouar (à gauche), et le premier ministre fidjien, Frank Bainimarama, à Marrakech, le 18 novembre 2016. | FADEL SENNA / AFP

Exceptionnellement, la prochaine COP se tiendra à Bonn (Allemagne), ville où siège la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Organisée par les îles Fidji, elle aura lieu fin 2017, ont indiqué les autorités fidjiennes vendredi 18 novembre.

« C’est une grande responsabilité pour un petit Etat insulaire », a déclaré Frank Bainimarama, le premier ministre fidjien, au dernier jour de la COP22 à Marrakech. Faisant le lien entre « changement climatique et développement », il a ajouté :

« [En tant que] petit Etat insulaire du Pacifique, nous avons besoin de montrer au monde les problèmes que nous traversons ».

A ses côtés, Salaheddine Mezouar, le président de la COP22, a souligné que c’était « la première fois qu’un petit Etat insulaire, un Etat du Pacifique organise une COP ».

« [Fidji] trouvera auprès du Maroc toute l’assistance et le soutien nécessaires pour faire en sorte que la COP23 soit à la hauteur de toutes les attentes » et puisse « poursuive la dynamique de Marrakech pour orienter les COP vers l’action et la mise en œuvre concrète de l’accord de Paris ».

Les petits Etats insulaires sont particulièrement exposés aux conséquences du changement climatique, comme la hausse du niveau des océans et l’accentuation de certains phénomènes météorologiques extrêmes.