S’exprimant en conférence de presse à Matignon, à l’occasion de la présentation d’une nouvelle campagne contre la radicalisation islamiste, le ministre de l’intérieur a reconnu que le vice-président du Conseil d’Etat avait « raison » sur le fait que l’état d’urgence ne pouvait pas être prolongé indéfiniment. Il a cependant pointé l’imminence de l’élection présidentielle : « Le terrorisme est là et la menace est lourde. »

« Il y a une campagne présidentielle avec des réunions publiques, et notre pays est capable à la fois de mettre en œuvre l’état d’urgence et de faire vivre sa démocratie. C’est aussi une manière de protéger notre démocratie. »