La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, vue la ville de Tomioka, dans la préfecture de Fukushima, le 11 mars 2016. | JIJI PRESS / AFP

Un violent tremblement de terre, d’une magnitude préliminaire de 7,3, a frappé mardi 22 novembre la côte est du Japon. Les autorités ont émis une alerte au tsunami pour la région de Fukushima, prévoyant une vague allant jusqu’à trois mètres, a annoncé l’agence météorologique japonaise. Elle a été observée vers 22 h 40, heure de Paris, à une vingtaine de kilomètres des côtes.

Selon l’agence, le tremblement de terre s’est déclenché vers 6 heures du matin mardi, soit 22 heures lundi à Paris. L’épicentre du séisme, qui a été ressenti jusqu’à Tokyo, était situé au large de Fukushima, à une dizaine de kilomètres de profondeur, précise-t-elle. Les habitants de la région sont appelés à se mettre à l’abri.

Rien d’anormal du côté des centrales

Ni dégât ni victime n’ont pour le moment été signalés. Selon l’agence de presse Kyodo, la centrale de Fukushima Daiichi ne présentait aucun signe d’activité anormale après le séisme.

La société Tohoku Electric a fait savoir de son côté qu’elle n’avait rien décelé d’anormal non plus dans la centrale d’Onagawa, située au nord de Fukushima.

Il s’agit du plus fort tremblement de terre enregistré au Japon depuis celui du 11 mars 2011, de magnitude 9, qui avait soulevé une vague de 15 mètres de haut dévastatrice, notamment pour la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Les effets de cette catastrophe se font encore sentir aujourd’hui.