Lors d’une manifestation à Séoul le 31 octobre. | AHN YOUNG-JOON / AP

Lors d’un discours télévisé, la présidente sud-coréenne, Park Geun-hye, a annoncé mardi 29 novembre qu’elle quitterait le pouvoir avant la fin de son mandat prévue au début de 2018.

« Quand les parlementaires auront déterminé les conditions d’une passation qui minimise la vacance du pouvoir et le chaos dans la conduite des affaires, je partirai. »

Depuis des semaines, des manifestations monstres étaient organisées à Séoul pour réclamer le départ de la dirigeante conservatrice, empêtrée dans un retentissant scandale de trafic d’influence. Le 12 novembre, plus d’un million de personnes (260 000, selon la police) ont ainsi afflué de tout le pays sur l’avenue Sejong, au cœur de la capitale du pays. Du jamais-vu depuis les manifestations pour la démocratisation en 1987.

Mme Park s’est excusée pour le scandale né autour de sa confidente de l’ombre, Choi Soon-sil, accusée d’avoir usé de son amitié avec la présidente pour extorquer de l’argent aux conglomérats sud-coréens et de s’être mêlée des affaires de l’Etat sans occuper la moindre fonction officielle. La présidente dément ces accusations, les qualifiant de « fantasmes » fondés sur « l’imagination ».