GIANPAOLO PAGNI

Vaut-il mieux faire une Manna ou une prépa pour entrer dans une école d’arts ? Quels sont les cursus pour devenir comédien ? Existe-t-il des formations publiques, accessibles via la procédure APB 2017 ? Comment annoncer de tels choix à ses parents ? Dans quelles mesures les différentes écoles préparent-elles à vivre de sa passion sans vendre son âme ? Si l’on se destine au design ou à l’animation, quelles sont les compétences les plus demandées actuellement ? L ycéens et étudiants qui envisagez de vous orienter vers des formations artistiques, qu’il s’agisse d’écoles d’arts plastiques, de théâtre, de graphisme ou encore de design, voici rassemblés nos principaux articles sur ces différents thèmes, issus de notre supplément publié dans « Le Monde » du jeudi 1er décembre, ou extraits de nos archives et actualisés.

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Du côté de l’enseignement comme de celui du marché du travail, tout concourt à dissuader les jeunes d’embrasser une carrière artistique. Mais, pour les plus déterminés, les écoles d’art constituent un cadre protégé, propice à la construction d’une identité professionnelle.

Ecole d’arts appliqués ou d’arts plastiques ? Privée ou publique ? L’organisation française des écoles d’arts a de quoi donner le tournis à plus d’un lycéen. Tour d’horizon.

Manaa ou prépa ? Ces deux formations en un an après le bac ne préparent pas à entrer dans le même type d’établissements.

La prestigieuse école parisienne a lancé en septembre le programme gratuit Via Ferrata. Elle espère ainsi diversifier son recrutement.

Par la voie des concours ou de la sélection sur dossier, les établissements qui forment aux domaines artistiques cherchent à distinguer la singularité des candidats.

Une quinzaine de classes préparatoires publiques aident des étudiants titulaires du bac à entrer dans les écoles supérieures d’arts appliqués. Une année au rythme intensif dont a témoigné Marianne Mauclair, 19 ans, à Saint-Brieuc.

Les écoles d’humoriste ont le vent en poupe. Car même si faire rire nécessite certains talents qui ne s’enseignent pas dans une salle de classe, une solide formation constitue un atout indéniable.

Les métiers du secteur se diversifient et certains cursus ont un taux d’insertion proche de 100 %.

La question de l’insertion professionnelle est désormais intégrée aux programmes des écoles de beaux-arts. Loin d’inciter leurs étudiants à se conformer aux attentes du marché, elles leur apprennent à faire connaître leur travail.

Pour Celia Bense Ferreira Alves, sociologue du travail, les écoles d’art offrent un environnement favorable à la construction d’une identité professionnelle.

Qu’ils soient musiciens, performeurs ou écrivains, les artistes de demain utilisent les réseaux sociaux et autres sites de partage pour faire connaître leur travail. Un passage obligé pour fédérer une communauté d’amateurs… voire accrocher le regard des professionnels.

Pour les artistes en devenir, il y aurait une filière « sûre » – celle des écoles d’arts appliqués – et une voie précaire – les écoles de beaux-arts. La réalité est plus nuancée.

Afin de contourner la sélection des concours, de nombreux étudiants briguent les écoles belges, qui tente de limiter l’afflux de candidats.

Ancien élève de l’Ecole des Gobelins, Kristof Serrand est directeur de l’animation de DreamWorks, en Californie. Il détaille les évolutions du secteur, ainsi que les formations et les compétences à privilégier.

« C’est déjà demain ». Entretien avec Luc Fusaro, 27 ans, designer au studio innovation del’équimentier sportif New Balance, à Boston, depuis 2013.

Un dossier spécial et un Salon étudiant pour choisir sa formation artistique

Retrouvez notre dossier spécial consacré aux formations artistiques, publié progressivement sur Le Monde.fr (rubrique Ecoles d’arts) et dans un supplément à paraître dans Le Monde daté de jeudi 1er décembre, avec des analyses, des reportages dans les écoles ainsi que des témoignages d’étudiants.

Des informations à compléter lors du Salon des formations artistiques, organisé par Le Monde et Télérama, qui se tiendra les 3 et 4 décembre à Paris, grâce aux conférences et aux ateliers, et en rencontrant des responsables et des étudiants des nombreuses écoles représentées. Entrée gratuite, préinscription recommandée.