Thierry Solère à l'Assemblée nationale, le 5 novembre 2013. | AFP/JACQUES DEMARTHON

Le député Les Républicains Thierry Solère n’a pas été espionné par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). C’est la conclusion tirée par le parquet de Paris qui a annoncé, vendredi 2 décembre dans un communiqué avoir classé l’affaire sans suite pour « absence d’infraction », le 30 novembre 2016.

Une enquête préliminaire portant sur des soupçons de surveillance par la DGSE de M. Solère lors de la campagne des législatives en 2012, alors candidat à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) face au ministre de l’intérieur Claude Guéant, avait été ouverte le 13 avril des chefs de « collecte frauduleuse de données à caractère personnel », « atteinte à l’intimité de la vie privée » et « recel de ce délit ». Et cela, suite à la parution d’un article dans Le Monde qui faisait état d’une surveillance du député LR par la DGSE.

Secret défense

« Les investigations approfondies menées dans le cadre préliminaire (…) n’ont démontré l’existence d’aucune surveillance technique de Thierry Solère par la Direction générale de la sécurité extérieure », a indiqué le parquet de Paris. Et d’ajouter :

« Les réponses apportées par le ministère de la défense saisi par le parquet de Paris d’une requête en déclassification du secret de la défense nationale concernant tout élément relatif à la personne de Thierry Solère, ont permis d’écarter toute surveillance par la Direction générale de la sécurité extérieure, qu’elle soit technique ou physique. »