Sebastian Coe, en août 2015. | ANDY WONG / AP

Le Congrès extraordinaire de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF, pour International Association of Athletics Federations – « Association internationale des fédérations d’athlétisme ») a adopté, samedi 3 décembre à Monaco, un train de réformes comprenant notamment la création d’une instance indépendante chargée des questions de dopage et de corruption.

Ces réformes sont annoncées alors que la Fédération est frappée depuis plusieurs mois par des affaires de dopage et de corruption qui ont entraîné la suspension de la Russie de toutes compétitions, y compris les Jeux olympiques de Rio, et la mise en examen de l’ancien président de l’IAAF Lamine Diack pour corruption et blanchiment aggravé.

La nouvelle entité indépendante gérera l’ensemble des questions de dopage et des autres questions d’intégrité. Elle aura la responsabilité de la réalisation des tests, des enquêtes et de la promulgation des résultats pour tous les athlètes de niveau international et leur encadrement personnel.

Les autres mesures votées par 180 fédérations nationales (10 ont voté contre et 5 bulletins n’ont pas été validés) comprennent notamment une limitation des mandats du président à douze ans et la parité entre hommes et femmes.

« Permettez-moi de vous remercier pour la confiance que vous avez témoignée auprès du conseil [l’instance dirigeante de l’IAAF] en approuvant les réformes. C’est un moment très important dans l’histoire de notre sport », a déclaré aux membres du congrès le président de l’IAAF, Sebastian Coe.