Le premier ministre Manuel Valls en déplacement à Nancy, le 2 décembre. | JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

Près de la moitié des sympathisants de gauche (45 %) interrogés après le renoncement de François Hollande à un second mandat disent souhaiter que Manuel Valls soit le candidat de la Belle Alliance populaire à l’élection présidentielle de 2017, selon un sondage IFOP pour le Journal du dimanche du 4 décembre. Ils n’étaient que 38 % à le désigner parmi une liste de prétendants avant l’annonce du président de la République jeudi.

Manuel Valls devance ainsi Arnaud Montebourg (25 %). Benoît Hamon (14 %) arrive troisième dans le classement, établi après l’annonce du président sortant, suivi de Marie-Noëlle Lienemann (8 %), Gérard Filoche (5 %), François de Rugy (2 %) et Jean-Luc Bennahmias (1 %).

La progression du premier ministre se retrouve de la même manière chez les sympathisants du Parti socialiste, qui disent à 61 % souhaiter qu’il soit le candidat désigné après la décision de François Hollande de ne pas briguer un deuxième mandat, contre 54 % auparavant. Dans cette catégorie de population, Arnaud Montebourg totalise 21 % des intentions de vote.

Vainqueur en duel face à Montebourg

Dans le cas d’un simple duel Valls-Montebourg, 51 % des personnes sympathisants de gauche, interrogés après l’annonce présidentielle de jeudi, déclarent choisir le premier ministre contre 49 % l’ancien ministre de l’économie. Chez les sympathisants du PS, le même duel donne Manuel Valls vainqueur avec 67 % contre 33 % à Arnaud Montebourg.

Plus de la moitié des sympathisants de gauche (46 %) estiment que Manuel Valls « dispose le plus de la capacité à remporter l’élection présidentielle », contre 23 % pour Arnaud Montebourg. Avant l’annonce de François Hollande, Manuel Valls atteignait 33 % et son adversaire 13 %.

Enquête réalisée en deux temps par internet selon la méthode des quotas du 28 novembre au 1er décembre et du 2 au 3 décembre auprès de deux échantillons, le premier de 2 006 personnes dont 678 sympathisants de gauche et le second de 1 500 personnes dont 542 sympathisants de gauche.