Sur les lieux de l’accident qui a fait des dizaines de morts, le 10 décembre, au Kenya. | SIMON MAINA / AFP

Des dizaines de personnes ont péri, dans la soirée du samedi 10 décembre, lorsqu’un camion-citerne a percuté d’autres véhicules puis explosé aux abords de Naivasha, au nord-ouest de Nairobi, la capitale du Kenya. « A 5 heures locales [4 heures à Paris], le bilan s’élevait à 33 morts mais les recherches se poursuivent », a précisé Pius Masai, membre de l’Unité nationale de gestion des catastrophes.

L’accident s’est produit à Karai, sur la route très fréquentée qui relie Nairobi et Nakuru et continue jusqu’à l’Ouganda voisin. D’après la police et des témoins, le camion, qui avait des plaques d’immatriculation ougandaises, roulait vite lorsqu’il est arrivé à un ralentisseur. Le chauffeur a perdu le contrôle et s’est encastré dans d’autres véhicules.

Point noir en matière de sécurité routière

« C’est un accident effroyable. Des gens ont brûlé vif, certains dans leur voiture, d’autres alors qu’ils tentaient de s’enfuir », a déclaré un agent de police. Certains rescapés ont été soignés sur place par des civils et la Croix-Rouge, d’autres ont été transportés vers des hôpitaux. Les cadavres des victimes ont été déposés dans des sacs mortuaires puis chargés à l’arrière de pick-up.

Cette route ultra-fréquentée est connue pour être un point noir en matière de sécurité routière. En 2009, 122 personnes avaient été tuées dans l’explosion d’un camion d’essence alors qu’elles s’étaient massées autour d’un véhicule accidenté près de Molo (150 km au nord-ouest de Nairobi) pour recueillir du carburant.