Ségolène Royal, le 25 novembre 2015 à Paris. | ERIC GAILLARD / REUTERS

Pour qui va rouler la ministre de l’environnement ? Assurément pour quelqu’un, mais pas forcément parmi les candidats déclarés à la primaire de la gauche. « Je m’impliquerai forcément dans la campagne […], de quelle façon et [pour] qui, je ne sais pas encore. (…) Rien n’est fermé », a dit Ségolène Royal, dimanche 11 décembre, dans l’émission « Punchline » sur C8.

Une façon de dire qu’elle n’exclut pas de se ranger derrière l’ancien ministre Emmanuel Macron, qui a tenu, le 10 décembre, le premier grand meeting de son mouvement à Paris. « Il fait un effort sur comment penser l’avenir de la France dans un monde qui bouge », a-t-elle noté à propos de son ancien collègue de gouvernement, en qui elle voit quelqu’un qui « amène de l’air à la vie politique ».

Quant à l’ex-premier ministre Manuel Valls, qui, contrairement à M. Macron, se lance dans le cadre de la primaire de gauche, Mme Royal s’est contentée de dire qu’elle a eu avec lui des « divergences très fortes sur la vision du futur et notamment sur la place des choix environnementaux ».