Bernard Laporte, en septembre 2015. | LOÏC VENANCE / AFP

Le Grand Stade voulu par l’ancienne équipe dirigeante de la Fédération française de rugby (FFR) ne verra pas le jour, apprend-on mercredi 14 décembre. Le comité directeur de l’institution a voté l’arrêt du projet, conformément au souhait du nouveau président de la FFR, Bernard Laporte, élu le 3 décembre face au président sortant, Pierre Camou.

M. Laporte avait promis pendant sa campagne de mettre fin à ce projet de construire à Ris-Orangis un stade ultramoderne de 82 000 places, dont la FFR aurait été propriétaire. Il avait dénoncé un projet trop coûteux.

« Le comité directeur a validé l’arrêt définitif du projet du Grand Stade », a déclaré Bernard Laporte à la presse à Marcoussis (Essonne), après le premier comité directeur depuis son élection.

450 000 euros à payer

Selon le premier vice-président de la FFR, Serge Simon, les juristes de la nouvelle équipe ont évalué à 450 000 euros le montant maximal qu’aura à payer l’institution pour rompre le contrat constructeur signé avec le groupement Ibelys.

Serge Blanco, chargé du projet par l’ancienne équipe, a expliqué mercredi lors du comité directeur que la FFR n’aurait rien à débourser, a fait savoir Laporte. M. Blanco a aussi demandé un report du vote mettant fin au projet ; ce qu’a donc refusé le comité directeur.

La facture totale pour la FFR depuis 2010 et les premières études devrait avoisiner 12 millions d’euros, avait exposé à l’Agence France-Presse la semaine dernière une source proche de l’ancienne équipe.