Deux policiers portent un masque antipollution sur la place Tiananmen, le 1er décembre 2015. | © DAMIR SAGOLJ / REUTERS

La municipalité de Pékin a décrété jeudi 15 décembre une « alerte rouge » à la pollution atmosphérique, la première de 2016, en prévision d’une vague de brouillard toxique qui s’abattra sur le nord de la Chine durant cinq jours. La circulation alternée sera mise en place à partir de vendredi matin, selon une notification publiée sur le site Internet du gouvernement de la capitale chinoise.

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Les chantiers seront fermés, et des usines et des entreprises devront restreindre ou arrêter leur production, d’après la même source. Une « alerte rouge » est décrétée lorsqu’un grave épisode de brouillard polluant est susceptible de durer plus de soixante-douze heures. C’est le niveau d’alarme le plus élevé.

Horaires flexibles

« Les entreprises et les établissements publics pourront ajuster leurs horaires de travail ou demander à leurs employés de travailler chez eux », annonce la municipalité.

« Les écoles maternelles et primaires ainsi que les collèges pourront bénéficier d’un emploi du temps flexible ou fermer leurs portes. »

Pékin avait décrété sa première « alerte rouge » en décembre 2015. Il s’agissait alors d’une annonce inédite depuis l’introduction, en 2013, d’un système d’urgence contre la pollution atmosphérique.

Le brouillard polluant qui frappe très régulièrement Pékin provient principalement de la combustion du charbon utilisé pour l’électricité et le chauffage, dont la demande augmente durant les rudes hivers pékinois. La pollution atmosphérique est une source récurrente de mécontentement public en Chine. Le pays s’est développé à un rythme effréné ces dernières décennies, au prix de graves problèmes environnementaux.

Epais brouillard de pollution en Chine
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