Mathieu Bastareau a été bien tenu par les centres de Llanelli, Scott Williams et Hadleigh Parkes. | GEOFF CADDICK / AFP

Toulon est quasiment éliminé de la Coupe d’Europe, qu’il a remportée trois fois, après sa défaite sur le terrain des Llanelli Scarlets (21-22) dimanche lors de la quatrième journée de Coupe d’Europe.

Le RCT, qui a eu plusieurs munitions pour l’emporter dans les vingt dernières minutes, compte seulement 10 points, soit quatre de moins que les Saracens, en déplacement en fin d’après-midi à Sale et qui pourraient donc en cas de succès faire un grand pas vers la qualification.

Montpellier n’est pas dans une meilleure situation après sa défaite 29-23 à Castres.

Deuxième avec 11 points, à 5 longueurs du Leinster à qui la première place semble promise, le MHR, qui se déplacera en Irlande et recevra Northampton, est condamné à faire un sans-faute en janvier lors des deux dernières journées pour accrocher une place de meilleur deuxième synonyme de qualification.

Le CO (3e) doit lui aussi gagner deux fois pour espérer se qualifier mais il part de plus loin avec 9 points en quatre journées.

Castres, en supériorité numérique, renverse Montpellier

Mais le plus important pour les hommes de Christophe Urios, qui avait procédé à douze changements dans son quinze de départ, était surtout de relever la tête après avoir été assommés à Montpellier dimanche dernier (14-32), malgré une supériorité numérique durant plus d’une heure.

Comme à l’aller où le pilier Kubriashvili avait été exclu à la 19e minute, le MHR a vu rouge, Paul Willemse écopant d’un carton de cette couleur à la 62e pour un déblayage à l’épaule sur Rory Kockott. Avant de se retrouver temporairement à treize après un carton jaune contre Jannie Du Plessis (64e) pour une faute sur sa ligne destinée à empêcher les Castrais de marquer.

Rory Kockott et ses coéquipiers ont relevé la tête après la défaite cuisante du match aller face à Montpellier. | REMY GABALDA / AFP

Profitant de cette supériorité numérique, le CO - qui avait inscrit un essai en première période par Horacio Agulla (36e) - a pu reprendre sur un essai d’Alexandre Bias (65e) un avantage qu’il ne lâchera pas jusqu’à la fin de la rencontre. Les Montpelliérains avaient pourtant fait le plus dur, grâce à la puissante dévastatrice du Fidjien Nemani Nadolo.