Christine Lagarde lors de sa comparution à Paris, le 12 décembre. | CHARLES PLATIAU / REUTERS

Christine Lagarde a annoncé lundi 19 décembre dans la soirée qu’elle ne fera pas appel de sa condamnation par la Cour de justice de la République dans l’affaire Tapie-Crédit Lyonnais. Quelques heures auparavant, la Cour avait reconnu la directrice générale du Fonds monétaire international coupable de « négligence », pour son rôle dans l’arbitrage rendu en 2008 en faveur de l’homme d’affaires, alors qu’elle était ministre de l’économie. Elle a toutefois été dispensée de peine.

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a renouvelé lundi 19 décembre sa « pleine confiance dans la capacité de la directrice générale de continuer d’assumer ses fonctions efficacement » à sa directrice générale, Christine Lagarde. Arrivée à la tête du Fonds en 2011, l’ancienne ministre française de l’économie de 2007 à 2011, a été reconduite en juillet pour un second mandat de cinq ans.

« Fantastique leadership »

Le conseil d’administration du FMI avait apporté son soutien à sa directrice générale tout au long de la procédure, assurant avoir pris en compte « tous les éléments pertinents » pour prendre sa décision, notamment « le fantastique leadership de la directrice générale et l’important respect et la grande confiance qu’elle inspire sur le globe ».

Dans un communiqué distinct, les Etats-Unis, premiers actionnaires du FMI, ont eux aussi apporté leur soutien à Christine Lagarde, assurant avoir « pleine confiance » dans sa capacité à guider le FMI dans un « moment crucial pour l’économie mondiale ».