Prise de température d'une jeune fille suspectée d'être porteuse du virus Ebola, à l'hôpital de Kenema, au Sierra Leone, le 16 août 2014. | CARL DE SOUZA / AFP

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé officiellement mardi 29 mars que l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest ne constituait plus une « urgence de santé publique de portée internationale ». Cette annonce met donc fin à la procédure d’urgence décrétée en août 2014.

Partie en décembre 2013 de Guinée forestière, cette épidémie, la pire depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976, s’est propagée au Liberia et à la Sierra Leone limitrophes – ces trois pays concentrant plus de 99 % des victimes – faisant officiellement plus de 11 300 morts pour quelque 28 000 cas recensés.

« Le risque d’une extension internationale est faible »

Margaret Chan, la directrice de l’OMS, a cependant reconnu que ces trois pays restaient vulnérables à de possibles épisodes de réapparition de la maladie, comme en Guinée où cinq personnes sont mortes depuis le 16 mars.

« Le risque d’une extension internationale est désormais faible et (...) les pays ont actuellement la capacité de répondre rapidement à des résurgences du virus », a-t-elle estimé, avant de mettre en garde contre toute complaisance à l’égard du virus, qui subsiste dans « l’écosystème » en Afrique de l’Ouest. « Il est particulièrement important de s’assurer que les communautés puissent réagir rapidement et totalement, et que les cas soient isolés et traités sans retard », a-t-elle ajouté.