Si la menace terroriste « reste très élevée », il n’y a « pas d’éléments formels » sur un éventuel attentat en France pour Noël déclare Jean-Marc Falcone, le directeur général de la police nationale (DGPN) dans le Journal du Dimanche paru le samedi 24 décembre.

« Les fêtes de Noël ont une dimension à la fois religieuse et festive, c’est-à-dire qu’elles présentent une dimension symbolique et en même temps qu’elles occasionnent de grands rassemblements. Il y a donc évidemment un risque », prévient toutefois M. Falcone.

Retracer le parcours d’Aris Amri

Le DGPN assure par ailleurs que « pour les messes de Noël les plus fréquentées, identifiées dans certaines grandes villes, nous aurons non seulement une présence policière, mais une capacité de riposte quasi immédiate ».

La menace est analysée quotidiennement par les services de renseignement dit-il. Le patron des policiers considère que l’attaque de Berlin a obligé à réévaluer les conditions de sécurité. Il évoque entre autres « l’installation de plots et de barrières, les contrôles des entrées piétons, les fouilles et les palpations par des agents privés de sécurité appuyés par la police ».

Les autorités françaises travaillent actuellement avec leurs homologues allemandes et italiennes afin d’établir le parcours d’Aris Amri. L’auteur présumé de l’attentat sur le marché de Noël de Berlin pourrait être passé par Chambéry avant d’arriver à Milan où il a été tué dans la nuit de jeudi à vendredi lors d’un contrôle d’identité. Un billet de train aurait été retrouvé dans ses affaires.