Au moins 33 personnes ont été blessées dans plusieurs explosions à la bombe mercredi 28 décembre aux Philippines.

Dans un premier temps, deux bombes ont blessé 27 personnes qui assistaient à un match de boxe amateur dans la ville de Hilongos, sur l’île de Leyte, au centre de l’archipel. Un troisième engin, qui n’a pas explosé, a été retrouvé dans cette ville, selon son maire Albert Villahermosa. La police précise qu’aucun suspect n’a été identifié, ni aucune revendication émise.

Une heure plus tard, à des centaines de kilomètres au sud, une bombe a explosé sur une autoroute de l’île de Mindanao, à Aleosan, blessant six personnes, a déclaré le lieutenant-colonel Edgar Delos Reyes, de l’armée philippine.

Les attaques se multiplient sur l’archipel. La veille de Noël, une explosion devant une église a blessé 16 personnes sur l’île méridionale de Mindanao.

Une rébellion armée sévit à Mindanao

La police philippine a jugé qu’il était trop tôt pour dire si les attentats de mercredi étaient liés.

Mindanao, où vit une importante minorité musulmane, est secouée depuis des décennies par une rébellion armée. Le groupe Maute, lié à l’organisation Etat islamique, est notamment soupçonné d’une tentative d’attentat fin novembre contre l’ambassade des Etats-Unis.

Quinze personnes avaient été tuées en septembre dans un attentat à Davao, localité d’origine du président Rodrigo Duterte qu’il a longtemps dirigée et principale ville de Mindanao.