« La CFDT perd une grande figure, le syndicalisme français perd une grande figure qui a fait de la lutte syndicale un engagement personnel », a réagi Laurent Berger.  | MARTIN BUREAU / AFP

Plusieurs personnalités politiques et du monde syndical ont salué lundi 2 janvier l’ancien secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), François Chérèque, mort « à la suite d’une longue maladie ».

« La CFDT perd une grande figure, le syndicalisme français perd une grande figure qui a fait de la lutte syndicale un engagement personnel », a réagi auprès de l’Agence France-Presse le secrétaire général de l’organisation syndicale – rejointe en 1978 par François Chérèque –, Laurent Berger. « J’espère que tout le monde reconnaîtra son engagement. Je ressens un grand sentiment d’injustice, car il est parti trop tôt », a-t-il ajouté.

Hommages à gauche

La ministre du travail, Myriam El Khomri, a adressé ses « pensées à ses proches et ses camarades de la CFDT ». François Chérèque représentait « l’exigence et l’éthique au service des salariés ». Il « s’est battu pour le progrès social », a salué un ancien ministre du travail François Rebsamen.

Plusieurs candidats à la primaire de la gauche ont réagi à l’annonce de la mort de François Chérèque. L’ancien premier ministre Manuel Valls a salué « un grand syndicaliste, un homme de progrès, un ami ». Benoît Hamon, également candidat à la primaire de la gauche, a également évoqué un « homme intelligent et généreux ». Quant au député européen Vincent Peillon, il a rendu hommage à « un homme d’idées, de combats pour faire avancer notre société ».

Candidat à l’élection présidentielle et ancien ministre de l’économie, Emmanuel Macron s’est dit «  ému » par la mort de François Chérèque, « qui a consacré sa vie à transformer la réalité dans le sens de l’intérêt général ».