La vallée de l’Arve (Haute-Savoie) au pied du mont Blanc. | Jean-Pierre Clatot / AFP

La vallée de l’Arve, qui mène au mont Blanc en Haute-Savoie, respire mieux, selon la préfecture de Haute-Savoie, qui a mis fin mercredi 4 janvier à l’alerte pollution déclenchée le 30 novembre, un épisode exceptionnel par sa durée (trente-trois jours).

A la faveur de conditions météorologiques plus favorables, le taux de particules fines est repassé, mardi, sous 50 microgrammes par mètre cube (à 33 µg/m3), seuil d’information de la population, et il devrait se maintenir sous ce seuil mercredi et jeudi.

Un espace étroit et de nombreuses activités

Très habitée, industrialisée et traversée par d’importants axes de circulation, la vallée de l’Arve (155 000 habitants permanents) est particulièrement affectée par la pollution, parce qu’elle concentre dans un espace étroit de nombreuses activités et les émissions polluantes qui en résultent. Selon les relevés d’Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, l’organisme régional chargé de surveiller la qualité de l’air, lors des pics de pollution dans cette zone, les particules proviennent pour 70 % à 80 % du chauffage au bois, contre environ 60 % en temps normal.

Depuis mardi, « malgré une perturbation météorologique peu active ayant traversé la région, la qualité de l’air s’est sensiblement améliorée grâce à l’influence du vent, y compris en vallée alpine », et, jeudi, « la perturbation présente sur la région permettra de conserver une qualité de l’air bonne à moyenne », dit Atmo.