Guy Wildenstein arrive au tribunal correctionnel en septembre. | ERIC FEFERBERG / AFP

Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé, jeudi 12 janvier, une relaxe générale pour la famille de marchands de tableaux Wildenstein et ses conseillers qui étaient accusés de « fraude fiscale et blanchiment en bande organisée ». Le tribunal a expliqué la relaxe par l’incertitude légale et des lacunes de l’enquête.

La procureure Monica d’Onofrio avait requis des peines allant jusqu’à la prison ferme. Elle avait ainsi réclamé quatre ans de prison, dont deux avec sursis, et 250 millions d’euros d’amende contre Guy Wildenstein, considéré comme « le chef de famille ». Contre son neveu Alec « junior », six mois de prison avec sursis. Pour sa belle-mère, Liouba Stoupakova, dernière épouse d’Alec « senior », soupçonnée d’avoir signé de faux documents au moment de la succession de son défunt mari, un an de prison avec sursis. Contre deux banques, la Northern Trust Fiduciary Services, à Guernesey, et la Royal Bank of Canada Trust Company, qui abritaient des trusts, a été requise l’amende maximale pour complicité de fraude fiscale, soit 187 500 euros.

Les avocats des huit prévenus avaient réclamé la relaxe pour leurs clients.