Le défenseur messin Franck Signorino (à droite) détourne le ballon de son homologue niçois  Arnaud Souquet, le 15 janvier à l’Allianz Riviera de Nice. | VALERY HACHE / AFP

Tenu en échec à domicile par la lanterne rouge de la Ligue 1, Metz (0-0), dimanche 15 janvier, Nice a du mal à commencer l’année. Pire, le club pourrait perdre sa place de leader si Monaco gagne à Marseille dimanche soir (21 heures), le match de clôture de la 20e journée. A égalité de points (45), l’ASM prendrait la tête à la différence de but.

Vainqueur, samedi 14 janvier, à Rennes (1-0), le Paris-Saint-Germain revient, lui, à trois longueurs de la première place.

Les absences de Mario Balotelli, qui purgeait son deuxième match de suspension, et de Younès Belhanda, blessé, ont beaucoup pesé sur l’inefficacité niçoise. Aligné seul en pointe, Alassane Plea, le meilleur buteur niçois (10 buts en L1) n’était pas dans un bon jour. L’absence du moteur du milieu de terrain, Jean Michael Seri, parti disputer la Coupe d’Afrique avec la Côte d’Ivoire, s’est également révélée préjudiciable. Dans son rôle, Vincent Koziello, la révélation de la saison dernière, a peiné à s’exprimer. Il a même frôlé le rouge pour une faute sur Fallou Diagne (88e) alors qu’il était déjà averti (75e).

Course au maintien

Les Grenats n’ont plus gagné en Ligue 1 depuis le 19 novembre (2-1 à Toulouse) et se sont fait éliminer des deux coupes en ce début d’année, mais ce point les relance un peu dans la course au maintien. Ils restent derniers à égalité avec 18 points, devancés à la différence de but par Caen, qui confirme son avance en tenant Lyon en échec à domicile (3-2), dimanche après-midi.

Deuxième but du Croatien Ivan Santini (au centre) pour Caen, qui parvient à tenir Lyon en échec (3-2), le 15 janvier à domicile. | JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

Metz, sérieux et bien organisé, n’a vraiment pas volé son point face à des Aiglons déplumés. Sur une pelouse difficile, la mécanique azuréenne a manqué de tonicité et les Messins ont pu presser haut. La meilleure occasion est d’ailleurs venue d’un défenseur central, le capitaine Paul Baysse. Le revenant, après deux mois d’indisponibilité, a talonné sur un corner mais le ballon a été repoussé sur la ligne par le défenseur lorrain Ivan Balliu (41e).

C’était trop mince pour le champion d’automne, qui n’a plus que la Ligue 1 à jouer, étant éliminé de toutes les coupes, nationales et Europa League. Pour la première fois de la saison, Nice est resté muet à l’Allianz Riviera.