Nikola Karabatic et Vincent Gerard célèbrent la victoire des Bleus sur la Russie, le 17 janvier 2017, au Parc des Expositions de Nantes (Loire-Atlantique). | LOIC VENANCE / AFP

Les handballeurs français ont pulvérisé la Russie (35-24) mardi 17 janvier à Nantes, s’assurant ainsi de terminer en tête du groupe A, une journée avant le terme de la phase de poules du Mondial 2017.

Avec cette première place, les tenants du titre ont fait le nécessaire pour bénéficier du parcours le plus dégagé possible jusqu’en demi-finales. Il reste à connaître l’identité de leur adversaire lors des huitièmes de finale à Lille : à savoir la Macédoine, l’Islande ou la Tunisie.

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Après les gardiens Thierry Omeyer et Vincent Gérard contre le Brésil (31-16), Ludovic Fabregas contre le Japon (31-19) et Nikola Karabatic face à la Norvège (31-28), c’est donc l’arrière droit Dipanda qui a crevé l’écran. Le colosse de Saint-Raphaël (2,02 m, 102 kg), voué d’habitude aux rudes tâches défensives, a tiré sur tout ce qui bouge pour finir la première mi-temps avec huit buts au compteur (sur 10 tirs).

La France s’impose d’entrée de jeu

Les Français étaient les favoris face à cette ancienne grande nation du handball qu’est la Russie, sevrée de médailles depuis 13 ans. La hiérarchie a été respectée d’entrée. Grâce à six buts en moins d’un quart d’heure du puissant Dipanda, les Bleus avaient creusé un petit écart (9-6) et se laissaient aller à du grand spectacle devant les bouillants spectateurs du Hall XXL. Bien inspiré, Michaël Guigou trouvait son ami Luc Abalo pour un « kung-fu » venu d’ailleurs mais Vadim Bogdanov, le portier russe, s’interposait.

Grâce à deux nouveaux coups de fusil de Dipanda et un assaut de Nikola Karabatic, le score gonflait à la pause (16-11). Au retour des vestiaires, l’expérimenté Daniel Narcisse (37 ans) cédait sa place à Timothey Nguessan au poste d’arrière gauche et Dipanda à l’espoir Nedim Remili à droite en attaque. Dipanda a continué de travailler, mais dans l’ombre en défense centrale.

Mahé, élu homme du match

Aux avant-postes, c’est Kentin Mahé, désigné homme du match, qui s’est mis en évidence sur l’aile gauche, au relais de Guigou, en inscrivant quatre buts en à peine dix minutes (23-17), pendant que Vincent Gérard, la doublure de Thierry Omeyer, veillait dans la cage française.

Kentin Mahé a inscrit quatre buts en dix minutes, mardi 17 janvier. | LOIC VENANCE / AFP

A +8 (26-18), la « Marseillaise » et « Nous sommes les Français et nous allons gagné » résonnaient dans les tribunes. A dix minutes de la fin (30-21), l’explosif Olivier Nyokas, à peine entré en jeu, envoyait un « missile » sur la barre transversale.

William Accambray participait au festival offensif (32-21). L’écart était tel que les coaches français Dinart et Guillaume Gille offraient à Dika Mem, rappelé pour palier la blessure de Luka Karabatic, ses premières minutes dans une grande compétition. Le premier tir du néophyte (19 ans) trouvait le chemin des filets (33-22).

Le public, ravi par cette démonstration, se levait pour ovationner son équipe avant même le coup de sifflet final.