L’accélération décisive d’Amine Harit qui a permis le but d’Emiliano Sala à la 65e minute, au stade de la Beaujoire de Nantes, le 18 janvier 2017. | JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

Avec ses 25 points, Nantes remonte à la 11e place, un niveau qu’il n’avait plus connu depuis la 2e journée. Il compte surtout 5 points d’avance sur Angers, 18e et barragiste. Un matelas d’autant plus appréciable qu’ils reçoivent le Paris SG samedi.

Côté normand, après la victoire contre Lyon (3-2), dimanche, au prix de gros efforts qui ont sans doute pesé, la situation reste tendue avec une 15e place mais 21 points, soit une petite unité au-dessus de la zone rouge.

Initialement prévue le 10 décembre, mais reportée en raison d’un épais brouillard, la rencontre s’est cette fois disputée par une température négative qui explique peut-être le nombre important de mauvaises passes de part et d’autre.

Des Nantais persistants

Longtemps maladroits devant le but – un seul tir cadré sur neuf tentatives en première période – les Nantais ont eu le mérite de continuer dans leur idée de jeu posé et vers l’avant. Il a fallu attendre un éclair d’Amine Harit, qui a placé une accélération décisive dans les 16 mètres à la 65e, pour que la décision se fasse.

Le pointu du milieu gauche a été dévié sur sa barre par Rémy Vercoutre, mais Emiliano Sala, avec son instinct de renard des surfaces, avait bien suivi pour pousser la balle dans le but d’une tête au ras du gazon (1-0). Une ouverture du score méritée pour l’avant-centre argentin, qui avait raté un face-à-face avec Vercoutre dès la 2e minute, tout comme le Belge Guillaume Gillet à la 57e.

De leur côté, les Caennais ont été plutôt décevants, même s’ils auraient pu arracher le nul sur un tir d’Hervé Bazile à quatre minutes du terme, bien repoussé par Maxime Dupé. Ils vont vite devoir se remobiliser pour la réception, samedi, de Nancy, un concurrent direct pour la course au maintien.