Le président François Hollande en déplacement sur un site du constructeur à Charleville-Mézières. | FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

François Hollande a promis, jeudi 19 janvier, que l’Etat garderait « sa part au capital de PSA », dont il détient 14 %, lors de la visite du site du constructeur automobile à Charleville-Mézières (Ardennes).

« Ici, je réaffirme que l’Etat gardera sa part au capital de PSA parce que c’est à la fois notre responsabilité et c’est votre garantie », a-t-il déclaré devant plusieurs centaines de salariés de ce site. L’Etat avait « fait son devoir » en entrant au capital du groupe automobile en 2013, a encore souligné le président Hollande, rappelant qu’un actionnaire chinois l’avait également rejoint.

Des résultats en hausse

Le groupe avait alors frôlé la faillite, ne devant son salut qu’à l’entrée au capital de l’Etat français et de l’entreprise chinoise Dongfeng Motor, devenus actionnaires de référence de PSA, à hauteur de quelque 14 % chacun, tout comme la famille Peugeot.

Les ventes mondiales du groupe automobile ont augmenté de 5,8 % en 2016 avec un peu plus de 3,1 millions de véhicules vendus, la croissance la plus forte depuis 2010. Mais elle est notamment due à la réintégration dans les comptes des véhicules fabriqués en Iran, sous licence Peugeot.