Mercredi 18 janvier, un attentat-suicide a visé un camp militaire à Gao, situé au nord du Mali. Un véhicule a pénétré dans le camp écrasant ceux qui se trouvaient sur son chemin, avant d’exploser. Le camp abritait 600 combattants appartenant à la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg) et des groupes armés pro-gouvernementaux qui ont signé en juin 2015 l’accord de paix au Mali. L’attentat a fait près de 60 morts et 115 blessés et a été revendiqué par le groupe islamiste Al-Mourabitoune, rallié à Al-Qaida au Maghreb islamique. AQMI a affirmé, dans un communiqué, que cette opération visait à punir les organisations qui collaborent avec les troupes françaises présentes dans le pays.