Des supporters ivoiriens en 2015. | SIA KAMBOU / AFP

Les Eperviers du Togo étaient considérés comme les petits poucets du groupe C. Mais face à eux, les champions d’Afrique ont bégayé leur football pour n’obtenir qu’un point (0-0).

Abidjan, la capitale économique du pays, s’est réveillée au rythme de la musique de soutien aux Eléphants. Les titres de l’ancien capitaine de l’équipe nationale, Saint-Joseph Gadji Celi, et ceux des artistes zouglou sont diffusés aujourd’hui dans les taxis et les transports en commun. Les maquis, bars et restaurants sont déjà ornés aux couleurs du drapeau national. En fin de matinée, ils faisaient le grand ménage avant d’accueillir les fans pour le match prévu à 17 heures.

« Mettre les Congolais au pas »

« Nous allons mettre les Congolais au pas. La danse, c’est leur chose. Le foot, c’est la nôtre », lâche confiant Fabrice, serveur au maquis La Plantation de Cocody-Riviera 2 (est d’Abidjan), où les premiers téléspectateurs ont pris place dès midi.

Quel que soit le résultat de cette rencontre, les hommes du sélectionneur Michel Dussuyer seront toujours « en vie » dans la compétition. Mais les Abidjanais craignent de basculer dans l’angoisse en cas de contre-performance, après la période agitée que vient de traverser le pays.

« La clé du match pour les Eléphants, c’est la volonté. C’est le cœur des joueurs qui doit jouer maintenant », avance l’ex-défenseur international Basile Aka Kouamé, champion d’Afrique en 1992 au Sénégal et médaillé de bronze deux plus tard en Tunisie.

« Les Congolais vont nous imposer leur physique d’entrée de jeu. Nos gars ne devront surtout pas reculer. Nous sommes dos au mur, alors il leur faudra répondre présent et gagner », conseille Basile Aka Kouamé.