Gael Fickou le 22 janvier à Toulouse. | PASCAL PAVANI / AFP

Toulouse a signé son retour sur la scène européenne en se qualifiant pour la première fois depuis 2014 en quarts de finale de Coupe d’Europe après sa victoire dimanche face au Connacht (19-10). Trois ans que cela n’était plus arrivé aux Rouge et Noir, qui restent les détenteurs du record du plus grand nombre de trophées européens (1996, 2003, 2005, 2010).

Avec 18 points dans un groupe 2 dominé par les Wasps de Londres, ils décrochent le dernier billet de meilleur deuxième donnant accès aux quarts où ils retrouveront le Munster à Thomond Park, là même où ils s’étaient fait rosser (23-47) en 2014 pour leur dernière participation aux phases finales de la compétition.

Coupables d’avoir laissé trop de points en route - la victoire leur tendait les bras à l’aller face au Connacht (21-23) et lors de leurs deux confrontations face aux Wasps (20-20 et 14-17) - les hommes d’Ugo Mola ont cette fois entamé cette rencontre décisive avec l’envie des grands jours.

Les Irlandais se réveillent

Leur premier essai venait dès la 6e minute de jeu par Gaël Fickou, après avoir conservé lla possession du ballon depuis le coup d’envoi. Le deuxième, par Arthur Bonneval qui concluait sur un plongeon dans l’en-but (18e) un superbe contre initié par Yoann Huget. Mais incapables de se mettre un peu plus à l’abri malgré leur supériorité numérique après le carton jaune infligé à Quinn Roux (37e), Doussain manquant la pénalité (38e), les Rouge et Noir ont tourné à la pause avec une avance fragile (14-3).

Et le Connacht est venu rapidement leur rappeler la précarité de la situation (une défaite avec sept points d’écart leur suffisant pour se qualifier et éliminer les Toulousains). Revigorés, les Irlandais, qui ne se sont jamais qualifiés en quarts de finale, ont inscrit leur seul essai de la rencontre par leur capitaine John Muldoon (54e), ramenant son équipe à portée d’une pénalité, alors que les Toulousains en avaient inscrit un troisième quelques minutes plus tôt par Joe Tekori (47e).

Les Toulousains auront donc tremblé jusqu’à la dernière seconde mais tenu bon. Pour se donner le droit de renouer avec leur grandeur européenne passée.