Le premier tour de la primaire à gauche, qui a rassemblé moins de 2 millions de votants dimanche 22 janvier, peut-il être considéré comme un succès, ainsi que s’en félicite le Parti socialiste ? Comment expliquer la victoire de Benoît Hamon, devant Manuel Valls et Arnaud Montebourg ? Le premier peut-il déjà crier victoire ? L’analyse de Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ».