Sean Spicer s’est exprimé sur plusieurs questions de politique étrangère devant les journalistes. | SAUL LOEB / AFP

Après une première conférence de presse moquée, lors de laquelle il a notamment critiqué les médias pour leur couverture de l’investiture de Donald Trump, le nouveau porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a tenu lundi 23 janvier son premier point presse quotidien.

Un avertissement à la Chine

M. Spicer s’est exprimé sur plusieurs questions de politique étrangère devant les journalistes. Le porte-parole de la Maison Blanche a notamment lancé un avertissement à la Chine, assurant que Washington défendrait ses « intérêts » et les intérêts « internationaux » dans les eaux internationales de mer de Chine méridionale, où Pékin contrôle des îles disputées.

En matière d’échanges commerciaux entre les deux premières puissances mondiales, M. Spicer a reconnu que la Chine était « un grand marché pour les Etats-Unis », mais a prévenu que le commerce devait « marcher dans les deux sens ».

La Maison Blanche a également indiqué que Donald Trump s’était entretenu lundi avec le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, et lui avait assuré être prêt à poursuivre l’assistance militaire des Etats-Unis au pays, et « à travailler avec l’Egypte pour s’assurer que cette assistance soutienne bien le combat militaire contre le terrorisme ». Une possible visite du président Al-Sissi aux Etats-Unis a également été discutée.

La politique migratoire réaffirmée

Par ailleurs, après un démenti du Pentagone sur une « opération conjointe » annoncée par Moscou, Sean Spicer a indiqué que les Etats-Unis étaient ouverts à l’idée de mener des opérations avec la Russie contre le groupe Etat islamique en Syrie. Il a cependant ajouté qu’il fallait s’assurer que les pays avec lesquels des opérations conjointes étaient menées « tiennent compte des intérêts américains dans ce qu’ils font. Donc, nous n’allons pas nous allier avec des personnes sous prétexte de vouloir défaire l’EI ».

Enfin, le porte-parole de la Maison Blanche a réaffirmé que les immigrés sans-papiers ayant un casier judiciaire seraient les premiers visés par les expulsions promises par Donald Trump. « Il y a toute une série d’individus que nous devons identifier, ceux qui ont dépassé la durée de leurs visas, qui ont commis un délit », a-t-il ajouté.